Algue

 

Les côtes bretonnes abritent une riche diversité d’algues, et cela n’est pas le fruit du hasard. Grâce à sa position géographique idéale et à son substrat rocheux, ce cap naturel offre un habitat propice à la présence de plus de 700 espèces d’algues.

Les algues représentent l’une des formes de vie les plus anciennes sur notre planète. Leur palette de couleurs, allant du bleu au rouge en passant par le vert et le brun, est aussi variée que leur taille, qui peut osciller entre quelques microns et plusieurs mètres. En tant qu’organismes chlorophylliens, elles ont la capacité de produire de la matière organique à partir de sels minéraux et de dioxyde de carbone, grâce à la photosynthèse.

Sur l’estran, chaque espèce trouve sa place en fonction de plusieurs facteurs dont la durée de submersion. Il est intéressant de noter que toutes les plantes terrestres ont pour ancêtres des algues vertes. D’ailleurs sur un point de vue génétique, une algue verte est plus étroitement liée à un chêne qu’à une algue rouge.

Contrairement aux plantes terrestres, les algues ne possèdent ni racines, ni feuilles, ni fleurs. Sur la côte bretonne, elles ont été utilisées comme engrais, alimentation pour le bétail, et parfois même comme source de combustible.

 

 

Dune mobile

 

Même si ce nom peut sembler inadapté, la réalité est bien là, cette portion de dune  bouge !

Le vent soulève et transporte les grains de sable sec. Ce phénomène qui est appelé, saltation, permet au sable de se déplacer par bonds courts sur le sol.

 Il est déposé dans des zones où la vitesse du vent diminue. Cette accumulation forme la dune, qui prend une forme asymétrique. Il y a une pente douce du côté face au vent et une pente un peu plus abrupte sur la face abritée.

Les parties aériennes des plantes sont très bien adaptés et participent à son fonctionnement.

Elles sont des obstacles naturels qui vont ralentir les grains de sables permettant à la dune mobile de croitre.

A l’inverse en cas d’érosion les racines limitent le départ du sable.

La mer aidée par le phénomène des marées participe activement à ce phénomène. Avec une action plutôt positive durant le printemps et l’été et une action plus négative pendant les périodes d’automne et d’hiver.

Les dunes peuvent ainsi se déplacer de plusieurs mètres par an, selon la force du vent, des marées, des plantes présentes et surtout de la disponibilité en sable.

 

 

 

 

 

 

 

 

Carrière

 

Tout au long du GR34 subsistent, en bordure de l’estran, les traces des sites d’exploitation dont les stigmates des entailles sont encore visibles. Ces prélèvements dans les grèves ont fait l’objet d’une interdiction après la Première Guerre mondiale, suite à un arrêté du Parlement de Bretagne. Les tailleurs de pierres ont alors migré vers les hauteurs des rivages. Sur la commune de Cléder, petite capitale du granite, deux cents tailleurs de pierres travaillaient en 1893. Ces pierres étaient destinées à la construction des églises (Plouescat, Santec, Carantec, St Vougay, Plounevez-Lochrist, Cléder, Sibiril), des calvaires mais également des ponts de chemin de fer. Une carrière encore en fonction à Cléder a fourni des pierres pour la rénovation de la cathédrale de St Pol-de-Léon. Aujourd’hui, des bénévoles ayant procédé à la remise en état de la carrière de Theven Braz à Cléder en proposent des visites commentées.

 

 

Four à goémon

 

 

 

Polder

 

Cette portion du littoral breton est constellée de polder de différentes tailles allant de quelques hectares à plusieurs centaines d’hectares qui datent pour la plupart du XIX siècle.

Les polders sont des terres basses qui se trouvent sous le niveau de la mer par grande marée. L’édification de digues à clapet à permit de gagner des terres arables, permettant le développant de l’agriculture. Les clapets fonctionnement grâce à la force de l’eau. Ils s’ouvrent à marée basse sous l’influence de l’eau provenant des rivières. A l’inverse ils se ferment sous la pression de la mer à marée haute. De cette manière il y a une séparation entre l’eau douce et l’eau de mer.